Cinq ans après les attentats de l’extrémisme islamique à Bruxelles, l’association belge des assurances a fait le point sur les réclamations, les initiatives de l’industrie et les propositions pour l’avenir. Découvrez un bref aperçu de cette décision dans cet article.
Les victimes ont eu gain de cause
Plus de 1400 victimes de la double attaque du 22 mars 2016 à Bruxelles, ont reçu un total d’environ 50 millions d’euros d’indemnités versées par le secteur des assurances jusqu’au 31 décembre 2020, révèle des informations d’Assuralia, le syndicat sectoriel des entreprises (local et étranger) opérant sur le marché belge. Cinq ans après les attentats-suicides de Maelbeek et Zaventem, l’association professionnelle a présenté un panorama des actions, initiatives et propositions avancées par les assureurs. Suite à l’événement terroriste à Bruxelles, avec la scène terroriste occupant l’aéroport de Zaventem et la ligne de métro, dans la région de Maalbeek, 1412 victimes ont contacté les assureurs, sur la base d’une ou plusieurs polices d’assurance, pour des pertes et dommages tels que la mort, des blessures très graves des dommages aux bagages. À la fin de 2020, les assureurs déclarent avoir payé 50 millions d’euros et mis de côté 70 millions à titre de provisions pour couvrir les responsabilités futures envers les victimes.
Une expertise médicale centralisée
Dans le prolongement des efforts des autorités pour mieux accompagner les victimes des attentats de 2016, les assureurs ont également pris l’initiative, adoptant des mesures pour mieux soutenir les victimes, s’engageant à verser des indemnités pour les pertes non économiques dans un délai d’un an après l’attaque. Même en cas de blessures complexes. Afin que les examens médicaux soient effectués plus rapidement, il a été convenu que l’expertise médicale soit centralisée dans un seul assureur, afin que les victimes n’aient pas à se rendre chez différents médecins désignés par les multiples compagnies d’assurance concernées. Les attaques qui ont fait plus de 30 morts dans les installations du métro et au terminal de l’aéroport, en plus de centaines de blessés et de dégâts matériels, ont fait l’objet d’une enquête et se sont avérées avoir leurs origines dans le radicalisme islamique. À la suite d’opérations de police, au moins 12 personnes ont été arrêtées entre avril et juin de la même année, soupçonnées d’avoir participé à l’attentat suicide et remises à la justice.